Syrie ou Yémen : qui aideriez-vous ?
Muslim Hands France distribue vos sacrifices dans 13 pays à travers le monde, notamment en Syrie et au Yémen. Voir tous nos emplacements ici.
Cette année, la fête de l’Aïd al-Adha ne sera pas comme les autres, puisque nous devrons assumer la lourde responsabilité de décider si nous allons assister à la prière de l'Aïd ou non, visiter nos familles ou rester à la maison pour zoomer tout le monde.
Alhamdoulillah, malgré les difficultés que nous traversons, nous faisons partie des privilégiés de ce monde, de nombreux musulmans n’ayant pas de quoi manger à leur faim le jour de l’Aïd al-Adha.
Hanan, par exemple, est une réfugiée syrienne qui a fui au Liban il y a deux ans, après la mort de son mari. Elle vit maintenant dans un camp de réfugiés palestiniens au sud du Liban, avec environ 80 000 autres personnes.
Prendre soin de ses trois fils, tous âgés de moins de 15 ans, a été difficile à assumer seule. Hanan a appris à coudre, mais le salaire qu'elle gagne n'est pas suffisant pour subvenir aux besoins de sa famille. Elle ne peut se permettre de les envoyer à l'école ou d'acheter des traitements pour le plus jeune, Majd, qui souffre d'asthme. Comme la plupart des habitants du camp, elle dépend de l'aide humanitaire pour subvenir aux besoins de ses enfants.
L'Aïd al-Adha est l'une des rares occasions dans l’année où Hanan peut offrir à ses enfants une vie meilleure. Aujourd’hui, elle en arrive parfois à emprunter de l'argent pour nourrir ses enfants, mais lorsque la viande du sacrifice de l’Aïd arrivera, Hanan aura de quoi préparer un repas avec de la viande à ses enfants, un luxe rare qu’elle ne peut plus se permettre.
Le conflit au Yémen continue de déchirer l'infrastructure d'un pays déjà pauvre, dévastant la vie de toute une génération d'enfants. Ils ont été contraints de faire face à la faim, à la malnutrition, aux épidémies de choléra, aux déplacements massifs, au manque d'accès aux soins médicaux et à l'eau potable, et ils doivent maintenant faire face à la pandémie de coronavirus.
Rahim a du mal à assurer la survie de sa famille. Comme la plupart des habitants de la région, sa famille mange tout ce qu'elle peut trouver : 35 % des enfants de sa région souffrent de malnutrition. Rahim travaille comme ouvrier lorsqu'il peut trouver du travail, gagnant environ 6 € pour une journée entière de travail. Souvent, il n'y a pas de travail, alors il ramasse du bois de chauffage, du plastique et du métal pour les vendre.
Comme Hanan, Rahim n'a pas les moyens d'acheter de la viande, mais votre sacrifice donnera à sa famille la chance de déguster des repas nutritifs avec de la viande pendant les jours de l'Aïd.
« Nous donner de la viande pour l'Aïd illumine notre journée », nous confie Rahim. « Maintenant, nous pouvons célébrer l'Aïd joyeusement comme tout le monde. Nous sommes reconnaissants et heureux que vous ayez pensé à partager de la viande avec nous ».
Le Prophète (saw) avait l'habitude de faire deux sacrifices : l'un était son sacrifice obligatoire, et l'autre était donné au nom de ceux de sa Oumma qui n’avaient pas les moyens d’en faire. Cette belle Sunna signifiait que davantage de familles pauvres recevaient de la viande durant les jours de l'Aïd, mais cette pratique a presque été oubliée aujourd'hui.
Alors que la pandémie de coronavirus continue de dévaster la vie des plus vulnérables, nous avons besoin de votre aide pour atteindre encore plus de familles cette année. Beaucoup trop d'enfants souffrent de malnutrition et de retards de croissance, mais votre sacrifice peut leur fournir des repas sains et copieux.
Les enfants de Hanan et les enfants de Rahim méritent de profiter d'un repas avec de la viande durant l'Aïd. Cette année, offrez deux sacrifices comme le Prophète (saw) avait l’habitude de le faire, pour doubler votre impact et protéger plus d'enfants de la malnutrition.
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