L'Aïd El-Adha et la lutte contre la faim au Bangladesh
Au Bangladesh, plus de 24 millions de personnes n’ont pas assez de nourriture pour vivre. C’est environ une personne sur sept qui est sous-alimentée. Malheureusement, les plus touchés sont les plus vulnérables de la société : les femmes et les enfants des familles les plus pauvres.
Plus de 36 % des enfants de moins de cinq ans souffrent de malnutrition chronique. Ce sont près de 5,5 millions d’enfants qui ne reçoivent pas les nutriments dont ils ont besoin. Un tiers de ces enfants sont anémiés et beaucoup souffrent de retards de croissance ou d’émaciation (amaigrissement extrême).
Pour combattre ce fléau, les femmes adultes sacrifient souvent leur nourriture au profit de leurs enfants : près du quart des Bangladaises ont un poids insuffisant, et l'anémie et la sous-nutrition chez les femmes enceintes et allaitantes font que leurs enfants risquent davantage de souffrir de sous-nutrition.
Le Bangladesh est un pays côtier de faible altitude, il est extrêmement vulnérable aux effets du changement climatique et de l’élévation du niveau de la mer, c’est pourquoi la faim sévit dans de nombreuses régions du pays. En effet, depuis 2016, des inondations supérieures à la moyenne ont détruit les maisons des familles les plus pauvres dans les zones rurales et ont perturbé la production alimentaire.
Khadija, une veuve âgée de 36 ans, vit avec ses cinq enfants dans le district de Sylhet, près de la rivière Kushiara. La maison de Khadija a été endommagée par les inondations, mais elle n’a pas d’argent pour la réparer. Tous ses enfants ont moins de 14 ans et elle travaille dur comme femme de ménage pour subvenir à leurs besoins. Elle a cependant beaucoup de mal à les nourrir :
« Je crains que mes enfants ne tombent malades. J'ai besoin de nourriture pour les nourrir. C'est ma priorité. Je demande donc aux gens de nous aider et de nous donner leur Zakat. Ce n’est pas agréable de demander de l’argent, mais je n’ai pas le choix ».
La hausse des prix des denrées fait qu’une alimentation saine est hors de portée de millions de familles pauvres du Bangladesh qui souffrent de la faim au quotidien. De nombreuses personnes sont incapables d'acheter de la viande plus d'une ou deux fois par an, et sont ainsi privées de nutriments essentiels tels que les protéines et le fer, ce qui affecte leur santé et leur productivité et les enferme dans le cercle vicieux de la pauvreté.
Muslim Hands travaille avec des familles dans le besoin tout au long de l'année pour améliorer leurs moyens de subsistance, leur éducation, leur santé et leur accès à une nourriture saine. Alors que les jours bénis de l’Aïd el-Adha approchent, pourquoi ne pas faire don de votre Sacrifice au Bangladesh pour aider des familles comme celle de Khadija ?
Pour 90 € seulement, vous offrirez non seulement un repas avec de la viande (qu’ils ont rarement l’occasion de savourer) aux veuves, aux orphelins et aux familles démunies les jours de l'Aïd, mais vous fournirez également des moyens de subsistance aux agriculteurs locaux. En effet, nous employons grâce à vos dons des agriculteurs locaux pour nous assurer que les animaux sacrifiés sont bien traités et que notre programme profite à l'ensemble de la communauté.