UNE CRISE HUMANITAIRE QUI NE CONNAÎT AUCUN RÉPIT 

Près de deux ans après le début de la guerre à Gaza, la situation humanitaire est à son paroxysme. Les infrastructures vitales sont à terre tandis que les populations civiles déplacées subissent un blocus presque total, sans accès à l’eau, aux soins ou à la nourriture. 

Aujourd’hui, la famine n’est plus une menace, mais une réalité pour plus de 500 000 personnes, soit un quart de la population. Selon l’ONU, 39 % des habitants passent plusieurs jours sans manger. Dans Gaza-Ville, les taux de malnutrition aiguë chez les enfants de moins de 5 ans ont quadruplé en deux mois, atteignant 16,5 %. 

L’UNICEF rapporte un nombre record de 6 500 admissions pour traitement nutritionnel en juin, suivi de 5 000 cas supplémentaires durant les deux premières semaines de juillet. 

La production locale de nourriture est quasi inexistante, les boulangeries fonctionnent par intermittence, faute de carburant et de farine, et l’aide humanitaire est bien trop limitée pour répondre à l’ampleur des besoins. Dans le sud de Gaza, des familles entières survivent en se limitant à un seul repas par jour – souvent constitué de pain sec et d’eau, quand elle est disponible. 

Dans ce contexte, l’effondrement des services de santé, combiné à la destruction des réseaux d’eau et d’assainissement, aggrave encore les risques sanitaires. Moins de 15 % des centres nutritionnels sont encore fonctionnels.  

Le manque d’eau potable, de lait infantile, de soins médicaux et de carburant compromet les rares interventions humanitaires encore possibles. Les épidémies de diarrhées, d’hépatite A et d’infections respiratoires se multiplient, touchant en priorité les enfants, les personnes âgées et les femmes enceintes.

180 TONNES DE FARINE EN COURS DE DISTRIBUTION GRÂCE À VOS DONS 

Ces dernières semaines, malgré une amélioration très limitée de l’accès humanitaire — avec une augmentation des convois via Kerem Shalom depuis mai 2025 — les besoins restent immenses et urgents. 

Selon l’OCHA (bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies), seuls 32 % des demandes de missions humanitaires ont été autorisés en juin, et le volume d’aide entrant demeure très inférieur aux niveaux nécessaires. Moins de 100 camions par jour entrent actuellement dans Gaza, contre 500 avant octobre 2023, alors que la population a doublé dans certaines zones du sud en raison des déplacements massifs. 

Dans le même temps, le prix de la farine a été multiplié par 40 depuis le début de la guerre, grimpant de 0,50 € à près de 20 € le kilogramme, faisant de cette denrée de première nécessité un produit pratiquement inaccessible. Dans un territoire où le pain représente un pilier de l’alimentation quotidienne, cette flambée des prix constitue une menace directe pour la survie des familles. 

Face à cette crise humanitaire critique, aggravée par la raréfaction dramatique de la farine, Muslim Hands France poursuit son action à Gaza aux côtés du PAM en finançant actuellement la distribution de 180 tonnes de farine pour 17 940 personnes. Une action précieuse dans un territoire où l’accès humanitaire reste fortement entravé. 

Ce projet s’inscrit dans la continuité du partenariat mené pendant le Ramadan, au cours duquel 156 576 iftars ont été distribués, accompagnés de 39,6 tonnes de farine enrichie, permettant de venir en aide à 3 963 bénéficiaires supplémentaires, en dépit du blocus qui paralysait Gaza à cette période. 

GAZA A BESOIN D’UNE AIDE MASSIVE, IMMÉDIATE, CONTINUE 

D’après le PAM, plus de 62 000 tonnes d’aide alimentaire seraient nécessaires chaque mois pour répondre à la crise actuelle. 

 « Il faut inonder Gaza d’une aide alimentaire considérable, immédiatement et sans entrave, et maintenir cet afflux chaque jour pour éviter une famine de masse. Des personnes meurent déjà de malnutrition, et plus nous tardons à agir, plus le nombre de morts augmentera. » témoigne Cindy McCain, Directrice exécutive du PAM. 

En soutenant les actions de Muslim Hands France, vous nous permettez d’intervenir en urgence et d’apporter un secours vital à des milliers de familles déjà épuisées par la guerre et le blocus. 

Chaque jour compte. Chaque don est une réponse directe à l’appel désespéré des familles palestiniennes, notamment celles de Gaza, confrontées à une crise humanitaire toujours plus dramatique. 

Ensemble, mobilisons-nous sans attendre pour répondre à cet appel urgent et offrir une aide vitale à celles et ceux qui en ont désespérément besoin. 

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