Une enfant privée d’éducation
Au Sénégal, des millions d’enfants sont privés d’éducation et forcés d’errer dans les rues à la recherche de leur subsistance. Ainsi, ils n’ont aucun outil pour développer des compétences pratiques qui pourraient les aider à briser le cycle vicieux de la pauvreté et se construire un meilleur avenir.
C’est le cas de Sadio Danfa, 16 ans, qui a pourtant ses deux parents mais qui n’a pas eu la chance d’aller à l’école et de s’instruire. En effet, son père qui travaillait dans un atelier en tant que menuisier a souffert d’un accident vasculaire cérébral et ne peut plus s’occuper de sa famille depuis. Au contraire, il est devenu une personne à charge lui-même qu’Allah leur vienne en aide.
Cette famille vit à Bignona, une région qui fait face à de sérieux défis de développement : plus d'un tiers de la population vit en dessous du seuil de pauvreté et 75 % des familles souffrent de pauvreté chronique. Le secteur agricole étant dominé par l'agriculture de subsistance et ayant un accès limité à des semences et des engrais de bonne qualité, à la technologie, au financement, à l'assurance agricole et aux techniques de stockage après récolte, la pauvreté et l'insécurité alimentaire y sont particulièrement répandues.
Par ailleurs, le recours à des pratiques traditionnelles non durables, notamment le surpâturage et les feux de brousse, contribue à la dégradation des terres. Le changement climatique est également étroitement lié à la pauvreté rurale et au sous-développement : avec 70 % de l’agriculture qui est pluviale, le secteur est très vulnérable aux chocs climatiques qui ont de graves répercussions sur la disponibilité et les prix des denrées alimentaires.
La vie de Sadio ainsi que de ses deux frère et sœur est donc très difficile. Leur maison est faite de blocs de boue et couverte de tôle ondulée. Ils sortent tôt pour vendre de la bouillie le matin dans le quartier puis aller au marché pour vendre des légumes. Le revenu de la vente est utilisé pour acheter des tasses de riz à cuire pour le déjeuner et le dîner. Parfois, il n'y a pas de client pour acheter leurs produits, et donc pas de nourriture sur la table.
Sadio a ainsi été forcée d’abandonner l'école par manque d'argent. Aujourd’hui, à 16 ans, elle aimerait apprendre à semer, les familles de la région dépendant largement de la terre pour survivre.
Ensemble, nous pouvons l’aider à suivre une formation qui lui permettra d’acquérir de vraies compétences, de sortir de la rue et de s’assurer un meilleur avenir in chaa Allah.
En soutenant notre Fonds Enfants des rues, vous nous permettez d’aider des milliers d’enfants comme Sadio qui ont encore l’espoir de s’en sortir. Ne négligez pas cette Sadaqa Jariyah qui vous apportera des récompenses à chaque fois qu’ils utiliseront le savoir qu’ils auront acquis grâce à votre aide.
Qu’Allah vous récompense et vous préserve ainsi que vos enfants de tout mal.
